Quelle ligne stratégique ?
Depuis des années, on peut
noter un mouvement tendanciel vers une meilleure saisie de la crise, mais qui
ne va jamais jusqu’à son ultime achèvement. Tous semblent s’en approcher. mais
tous trébuchent en chemin. On tourne autour de
l’objet du délit, on y fait allusion, on tente des incursions, sans jamais l’atteindre
au cœur. le paysage sociopolitique actuel est caractérisé par une
coupure entre la société et l’Etat, entre la société et la classe politique et trouve
sa démonstration et son illustration dans la croissance continue du taux
d’abstention, le désespoir par rapport aux formes réformistes ou classiques
développé de lutte totalement
galvanisées, la méfiance vis à vis des partis politiques, l’échec de la
« protesta », par sa formation la société rejette l’hégémonisme intégriste bien qu’elle reste profondément
religieuse ce qui caractérise sa démarche, aux fracture social imposé par la
modernité elle a recours a la morale et l’éthique pour produire ses réponses ,et
le despotisme du pouvoir même si ou
l’absence de consensus d’identification avec lui ou à lui.
Cependant, et en dépit de cette rupture, de
nombreux algériens s’identifient au système comme rente, sous la forme d’un
rapport d’aliénation parce qu’ils en bénéficient à court terme. Mais, ils ne
s’identifient pas au système comme résultats de gestion, dès qu’ils prennent
conscience de leurs intérêts sur le long terme. Conflit entre leurs intérêts
personnels immédiats tels qu’ils sont conçus et les intérêts du pays et leurs
propres intérêts stratégiques sur le long terme. C’est une des raison pour
laquelle elle ne s’identifie pas ou, ne s’identifie pas encore, au
discours de la classe politique démocratique, mais aussi du fait de la coupure
entre cette classe et la société ,ajoutant a cela le fait que le pouvoir fait
tout pour neutraliser les forces démocratiques et empêcher qu’elle ne se
forment comme opposition radicale et crédible . Au besoin il met en avant ses
capacités de récupération, de manipulation et d’intégration en élargissant les
espaces de distribution de la rente par la formation d’une couche parasitaire a
tous les paliers de la société , lié a sa logique d’économie de bazar de
l’informel et de la généralisation de la corruption .
Cette coupure trouve aussi sa démonstration dans la
faiblesse du mouvement syndical et associatif, dans leur mode de fonctionnement
non démocratique, miné par les manœuvres et manipulations du pouvoir, sans
oublier le rôle négatif que joue les financement étrangers non transparent dans
la neutralisation du caractère revendicatif et d’opposition de ce mouvement,
d’une part il exprime les volontés politiques des organismes bailleur de fond
et d’une autre part les volontés tout aussi politiques de caporalisation de ce
mouvement par le pouvoir
il s’agit désormais d’enlevé au pouvoir
despotique l’initiative stratégique d’être principalement sur l’anticipation
que se soit sur la solution théorique ou la solution pratique , la démarche du
système algérien l’un des systèmes
totalitaires les lus achevés qui excelle à combiner des rapports, consiste a
installée l’Algérie dans un cercle vicieux qui bloque réforme C’est l’Etat, ses
institutions, l’instrument de gestion politique qui pose problème. Cette
situation hypothétique depuis des années toutes les tâches et les luttes
sectorielles promises à l’échec, du fait de leur soumission à la crise mère, pour
aboutir, ces luttes autour des problèmes concrets doivent se rattacher aux
luttes centrales autour de la question fondamentale de l’Etat et du système
politique, économique et social… Cela pose pour les démocrates des exigences
d’évaluation du niveau de conscience des luttes sectorielles pour faire en
sorte que ces luttes concourent à résoudre la contradiction principale… pour se
résoudre elles-mêmes durablement.
Tout prête à croire qu’une nouvelle phase de
maturation des contradictions en présence et à un mouvement d’accumulation de
contradictions nouvelles qui vont, à terme, se libérer. On doit logiquement
s’attendre à des accélérations dans le mouvement social et le mouvement
socio-démocratique et à l’aiguisement des décantations et luttes politiques.
La crise peut traverser de nouvelles phases
d’aiguisement. On peut raisonnablement entrevoir que la dialectique de l’Histoire
finira par prévaloir et que la contradiction entre les deux projets de société,
parvenues à maturité de façon irréversible, et d’autant plus irréversible
qu’elle aura épuisé ses potentialités et finira par faire s’imposer et pulvériser tout compromis
hybride.
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